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Comment régler (partiellement) le problème des prisons ?

La proposition qui suit nécessite quelques préambules. Pour comprendre la vision d’un tableau composé de nombreux éléments, il faut avoir à la fois toutes les pièces du puzzle et prendre le recul suffisant sans émotion ni parti pris.

Les constats et les contraintes :

  • Plus de 100.000 peines de prison ne sont pas exécutées. en France et plus encore dans l’ensemble de l’Europe.

  • L'horizon et l’avenir qui se prépare donnent à croire que le nombre de personnes incarcérées sera amené à croître en France et en Europe

  • Les impératifs budgétaires de la nation nécessite que l’ensemble des ministères soient amenés à faire des économies.

  • Sans pouvoir disposer de statistiques détaillées, il est possible de constater que le nombre de personnes incarcérées d’origine étrangère est important.

  • Selon le rapport parlementaire de Jean-René Lecerf pour le budget 2015 de l'administration pénitentiaire, le coût journalier d'un prisonnier en France en 2013 s'établissait à 106 euros par jour en moyenne, soit 36 500 euros par an.

  • Entre autres faits et par exemple, 2200 agressions contre les pompiers n’ont pas été sanctionnées, bien souvent par manque de moyens (financiers, disponibilités, place dans les prisons, etc…)

Autres constats qui n’ont rien à voir avec les prisons :

  • Plus de la moitié des biens de consommation que nous achetons sont d’origine extra Européenne et sont fabriqués par des personnes qui ne sont pas de nationalité française.

  • Nous devons sous une forme ou une autre aider les pays pauvres à se développer et en particulier les pays d’où viennent les migrants et en particulier les migrants économiques.

  • On ne peut prendre toute la misère du monde mais on doit en prendre une part.

  • Les reconductions à la frontières sont très difficiles et de toutes façon très coûteuses.

L'idée qui suit concerne les peines de prison ferme qui nécessitent une incarcération dans un objectif de sécurité du territoire et des personnes. Pour le reste, des peines d'intérêt général sont toujours préférables.

En mixant l’ensemble de ces données, l’idée est de proposer aux pays en difficulté d’où sont venus les ressortissants incarcérés en France et dans le reste de l’Europe, de les prendre en charge avec un financement Européen dans leur propre pays d’origine. En clair le principe consiste à délocaliser une partie des prisons françaises. Les bénéfices :

  • Le coût serait moindre pour le contribuable français

  • Les étrangers en situation irrégulières et incarcérés le seraient dans leur propre pays et pourraient, à la fin de leur peine, sortir dans leur pays d’origine.

  • L’enveloppe budgétaire allouée à chaque pays, en fonction du nombre de transferts et des journées de détention programmées permettrait de financer directement et indirectement des emplois et l’économie locale.

  • En libérant une partie des prisons françaises, il serait alors possible d’incarcérer des criminels qui n’effectuent pas leur peines.

Bien entendu, ces partenariats devraient être consensuels avec les pays volontaires avec des règles d’encadrement des personnes incarcérées afin que leurs conditions d’emprisonnement qui puissent être en adéquation avec les droits de l’homme et le droit français. [Vicktor Huleau]


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