66 millions d’habitants, est-ce trop ?
Selon l’INSEE, la population française progresse régulièrement. Alors que les ressources primaires régressent et que les surfaces agraires diminuent...
Il n’y a aucun mouvement ou parti politique qui appelle à la stabilisation des effectifs de la population. Pourtant, à défaut d’exercer des restrictions sur la fécondité, l’immigration semble être une donnée susceptible d’être limitée à défaut d’être maîtrisée.
Comment limiter l’immigration dans l’acceptation des normes ?
(revoir et corriger les dérives de l’asile politique)
L’accueil des migrants crée quelques consensus et beaucoup de divergences. La majorité des français sont d’accord pour dire que la France ne peut accueillir toute la misère du monde mais qu’elle doit prendre sa part des migrations en accueillant les étrangers qui sont en situation de danger dans leur pays d’origine. Ce constat étant acté, il faut aller plus loin dans les critères d’admission car même en limitant les accès, la surpopulation et la partition en communautés hétérogènes sera demain un risque pour la paix et les équilibres économiques, sociaux et environnementaux (le bétonnage de l’équivalent d’un département tous les dix ans devrait être à lui seul un élément alarmant qui doit nous amener à stabiliser la population).
Quels sont les critères indiscutables, inaliénables et intangibles qui pourraient être requis sans qu’ils puissent être opposables au racisme et à la xénophobie ?
1 - Le principe du taux démographique et de la densité de population : la France métropolitaine est par exemple de 115 habitants au km2. Toute personne venant d’un pays ayant un critère de densité de population inférieure devrait pouvoir être déboutée de sa demande et orientée vers un autre pays moins dense.
A l’échelle des continents, ce critère devrait être publicité et plébiscité.
2 - Le principe de l’accueil de proximité.
Lorsqu’un migrant venant d’un pays en guerre a le choix ou la possibilité de se réfugier dans un pays proche ou un pays plus éloigné, son penchant naturel va le pousser vers le pays le plus riche et le mieux à même de lui donner des avantages économiques et sociaux.
En conséquence, les migrations intercontinentales devraient pouvoir être drastiquement limitées puisque, dans chaque continent, il y a toujours plusieurs pays proches ou limitrophes susceptibles de pouvoir accueillir les réfugiés d’un pays en guerre. [Vicktor Huleau]